Le rendez-vous approche...

Dans moins de 3 jours...

J'ai bien hâte de connaître les détails des protocoles qui s'offriront à nous.
J'ai hâte aussi d'avoir les 2 pieds dedans... c'est plus concret, ça nous rapproche de notre rêve d'une 2e grossesse à TERME avec un bébé en SANTÉ!!

Oui j'ai hâte...

Au rapport!

Je me fais un devoir de me pointer ici au moins une fois par semaine, même s'il ne se passe pas grand chose.

Donc dans 1 semaine et des poussières, nous avons notre rdv chez Ovo. Où nous élaborerons le plan de la prochaine FIV. J'y crois encore à notre miracle et je prie le bon Dieu de nous exaucer et de nous envoyer 1 ou 2 poupons en santé!! SVP, SVP, SVP, SVP, SVP!!!

Si tout va bien, j'aimerais commencer dès le retour de mes règles...

Calcul rapide : si on me prescrit le provera, que je prends ce même 2 septembre, + 10 jours, ça donne le 12 septembre.... où on commencera le cocktail FIV... une ponction autour de la mi octobre... (c'est ma fête dans ce coin là en plusss! :D)
Ce qui nous fera, si mes calculs approximatifs sont bons, un bébé fin juin, début juillet!

On se le souhaite fow fow!!!

Ça va... le calme plat..

Je fais une démarche auprès d'une psy.
Je suis satisfaite de ma première rencontre.
J'espère qu'elle pourra m'aider et qu'on pourra rapidement essayer des solutions concrètes.

Je me sens plus légère, sachant que je pourrais regarder la situation avec une personne qui a du recul et un oeil critique...

Je fais toujours le décompte de notre rdv chez Ovo... dans 15 jours!
J'ai hâte et j'appréhende... j'espère fort fort mais je suis craintive, j'ai évidemment peur de l'échec... sentiment que je connais trop bien depuis les derniers mois.

Je veux un positif...une grossesse...un ou 2 bébés... en parfaite santé.... svp...

Crise existentielle...

Ça a mieux filé en fin de semaine.. puis avec le recommencement de la semaine, les questionnements repartent... J'ai pas envie d'aller travailler, je veux rester à la maison avec ma Poupoune d'amour... c'est toff de partir :( :( :'(



Ça se transforme en crise existentielle mon affaire... Sur mon travail (lieu de travail et métier ou éventuel retour à l'école, les horaires atypiques difficiles de jours/soir et fds), sur la ville où on reste, sur les priorités et mes valeurs...
Je suis toute mêlée...

Je vais aller voir une orienteure et une psy, ça me fera pas de tords.
Je ne sais plus ce que je veux... mais chose certaine, faut qu'il se passe quelque chose, je ne suis pas bien.

Si je n'avais pas fait de fausse couche en mai...

Je serais enceinte de 18 semaines....
J'aurais l'échographie morphologique dans max 2 semaines pour connaître le sexe du bébé ou à tout le moins, s'assurer qu'il pète le feu.
J'aurais une belle petite bedaine que je flatterais à volonté.
Je le sentirais bouger à tous les jours.
Je partagerais cette grossesse avec ma poupoune et mon homme...

C'est toff... c'est pas juste...

Je veux être enceinte bon.
Je me sens tellement impuissante... je ne peux qu'attendre jusqu'au 2 septembre, date de notre rdv avec notre doc chez Ovo.
Qu'est-ce que je peux bien faire de plus...

Je dois être bien poche à lire... mais je suis vraiment dans une phase difficile. J'ai hâte que les beaux jours reviennent.

Montée de lait...

J'ai sevré ma fille à 18 mois pour pouvoir commencer les traitements de fertilité afin d'aggrandir la famille. Médocs et allaitement ça ne va pas ensemble.
Le sevrage s'est très bien passé pour Poupoune... autre histoire pour maman. J'ai sur le coeur ce sevrage décidé par la raison...(encore aujourd'hui, 6 mois plus tard...) J'aspirais à un sevrage naturel décidé par ma cocotte. Elle a eu 2 ans il y a quelques jours... j'aurais voulu allaiter jusque là... Et surtout, j'aurais voulu connaître l'allaitement en tandem (allaitement d'un nouveau-né et d'un bambin).

Ben non. Je peux pas moi. Je fais ce constat que j'ai arrêté d'allaiter POUR RIEN. Parce que j'ai toujours le ventre vide. C'est toff.

Pis je suis en pause de marainage d'allaitement... au rythme où vont les choses, j'ai peur de ne pas pouvoir reprendre. Je serais incapable d'entendre une nouvelle maman se plaindre de son nouveau-né ou de l'adaptation avec le plus vieux... c'est trop pour moi. Mais j'aime profondément l'allaitement. Pour tous ces bienfaits physiques, psychologiques, moraux, spirituels...
Et aussi, ça me rapproche de la "normalité". Couple infertile que nous sommes, nous aurons au moins eu la joie de vivre un très bel allaitement exclusif qui a duré 11 mois et jusqu'à 18 mois à temps partiel... Ces traitements de fertilité m'éloignent de cette normalité et m'éloigne de ce profond attachement à l'allaitement. C'est pas juste.

Mais j'ai eu ma leçon... Ô que oui!!! Le prochain, la prochaine ou les prochains, je les allaiterai jusqu'à leur sevrage naturel... fusse-t-il à 18 mois, 2 ans ou 3!!

J'veux une bedaine bon...

Pffffff oooouuuffffff arrrrgggffff

Que c'est difficile de recommencer à travailler après 3 semaines de vacances...
La motivation est au plus bas, je déprime... j'ai juste le goût d'être chez nous avec mes amours : mon Homme et ma Poupoune... :( :( :(
J'ai envie de pleurer... :(

En plus, je travaille de soir ce soir... donc toute seule... et jusqu'à minuit... OUUFFFFF...

Je profite de ma pause pour venir vider le trop plein...

Je veux être en vacances.
Je veux être avec ma fille et mon chum.
Je veux être enceinte....

1 semaine plus tard...

Nous avons été dans la famille de mon Homme cette semaine. Le dépaysement a fait du bien et m'a grandement changé les idées.
Ça m'a aussi permis de focusser sur mon plus beau trésor : ma Poupoune qui a eu 2 ans! Je l'aime si fort...

Pour le moment, le moral est bon. Le négatif est beaucoup plus facile à prendre que la fausse couche. C'est sûr que je me questionne... pourquoi, qu'est-ce que j'aurais pu faire... m'enfin.

Je resors somme toute assez déçue des TEC. J'ose espérer que notre prochaine FIV sera positive, oui, mais aussi qu'on aura pas de cocos à congeler... on se fait trop de mal pour rien avec les TEC.